AFFAIRE DITE DU FONDS NATIONAL DE MICROFINANCE AU BÉNIN: LE MINISTÈRE PUBLIC REQUIERT 20 ANS DE RECLUSION CRIMINELLE ASSORTIE D’UNE AMENDE 100 MILLIONS.

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La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) s’est penchée de nouveau sur le cas de l’ancien directeur du Fonds national de la microfinance (Fnm) Komi Koutché, le vendredi 3 avril 2020. Hors du territoire national, il ne pourra malheureusement pas être à la barre.

Par contre, trois de ses anciens collaborateurs gardés depuis février 2018 dans les mailles de la détention préventive sont convoqués pour la circonstance devant les juges de la Cour. Il faut souligner que c’est à la requête du gouvernement que Komi Koutché est poursuivi pour des faits présumés de détournement et de blanchiment de capitaux dans le cadre de sa gestion du Fonds national de la microfinance (Fnm) entre fin de l’année 2008 à mi 2013, avant son entrée officielle au gouvernement du régime défunt où il a été respectivement ministre de la communication et ministre de l’Economie, des finances et des programmes de dénationalisation jusqu’en avril 2016.

Au sortir d’un procès long et fleuve, Komi Koutché est condamné aux premières heures de ce samedi 4 avril 2020 avec le Ministère public qui requiert une contre l’homme Atokolibé, la réclusion criminelle à temps de 20 ans et à une amende de 100 millions.

Ses collaborateurs Sidi Ali et Vincent Michodjehoun acquittés. Pendant que Edenakpo Babanonla et Koundé Yves seront condamnés chacun à 7 ans d’emprisonnement ferme et à 100 millions d’amende.

Ethan Okpa

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