Résilience des mangroves au sud du Bénin : Une session stratégique pour évaluer et planifier l’avenir
Résilience des mangroves au sud du Bénin : Une session stratégique pour évaluer et planifier l’avenir
La salle de conférence de la Direction générale des eaux, forêts et chasses (DGEFC) a accueilli, ce mercredi 11 décembre, la deuxième session du Comité de pilotage du projet Résilience des mangroves au sud du Bénin. Cette rencontre d’envergure a réuni des acteurs clés du secteur environnemental, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des décideurs politiques, afin de dresser le bilan des activités menées en 2024 et de valider le plan de travail pour l’année 2025.
Colonel Justin Azankpan, Directeur national du projet et représentant du DGEFC, a ouvert les travaux en insistant sur l’importance de ce moment de réflexion stratégique. « C’est bien d’avancer dans un processus, mais il est également essentiel de s’arrêter par moments pour s’assurer que nous sommes sur le bon chemin », a-t-il déclaré. Cette session, placée sous le signe de la technicité et de la concentration, vise à définir des actions susceptibles de renforcer la résilience des mangroves du sud du Bénin face aux défis climatiques.
Dans son intervention, Sévérin Nsia, président du Comité National de pilotage du projet Mangroves , a exprimé la satisfaction du Ministère du Cadre de Vie et des Transports pour les premiers résultats du projet. Il a félicité la FAO et les partenaires pour leur engagement constant, tout en rappelant que ce projet incarne une réponse stratégique du gouvernement béninois. « Grâce à ce projet, nous renforçons la résilience des systèmes humains et naturels, tout en construisant des bases techniques solides pour une gestion durable des mangroves », a-t-il affirmé.
M. Nsia a également insisté sur l’importance de développer des capacités techniques pour mieux comprendre le fonctionnement des mangroves et gérer efficacement ces écosystèmes vitaux. « Ce projet apporte des outils techniques, sensibilise les acteurs clés, et renforce les compétences des différents intervenants », a-t-il ajouté.
Au terme des discussions, la session a permis d’évaluer les progrès réalisés en 2024 et d’élaborer une feuille de route ambitieuse pour 2025. Les participants ont validé un plan d’action axé sur le renforcement des capacités locales, la diversification des moyens de subsistance, et une mobilisation accrue des acteurs pour la conservation et l’utilisation durable des mangroves.
Cette session stratégique témoigne de l’engagement des parties prenantes à relever les défis liés à la préservation des mangroves au Bénin. Si les efforts collectifs se poursuivent, ces écosystèmes critiques deviendront des piliers de résilience environnementale et de développement durable pour les communautés locales.
Anaïs ZOUNTAHEKPON