KENYA: LA FAMILLE DE L’ANCIEN PRÉSIDENT UHURU KENYATTA HARCELÉE. LE GOUVERNEMENT RUTO ORDONNE L’ANNULATION DE 28 PERMIS DE PORTS D’ARMES.
L’ancien président Uhuru Kenyatta veut maintenant savoir ce que le gouvernement attend de sa famille. S’exprimant vendredi, Uhuru a déclaré que son silence ne devait pas être pris pour de la lâcheté.
« Le fait que je sois silencieux ne signifie pas que j’ai peur. Qu’est-ce que ma mère et mes enfants ont à voir avec quoi que ce soit ? Kama shida yenu ni mimi. Je suis là », a-t-il déclaré. « Que faites-vous dans la maison de mon fils ?
Uhuru a déclaré qu’il avait reçu un appel de son fils Jomo indiquant que des personnes prétendant être des détectives du DCI étaient arrivées chez lui à Karen.
Le fils a déclaré à l’ancien président qu’ils conduisaient un véhicule immatriculé sous des plaques soudanaises.
« Je lui ai dit immédiatement, à ma connaissance, quand la police veut faire quelque chose, ils ne viennent pas avec des plaques d’immatriculation étrangères, ils viennent avec un mandat et ils exposent leur cas. Je lui ai dit de ne pas ouvrir la porte », a-t-il dit.
Uhuru a déclaré qu’au moment où il était arrivé au domicile de son fils, le groupe était déjà parti.
L’ancien président a appelé le gouvernement à régler ses comptes politiques uniquement avec lui au lieu de s’attaquer aux membres de sa famille proche.
« Mon seul plaidoyer est de ne pas planifier contre ma mère ou mes enfants. Planifiez pour moi si c’est moi que vous voulez. Qu’est-ce qu’ils ont à voir avec quoi que ce soit », a-t-il déclaré.
Au sujet des armes à feu présumées que les agents de la DCI rechercheraient, Uhuru a déclaré :
« Combien de personnes au Kenya ont des permis de port d’armes, même des étrangers ? Si nous avons suivi la procédure. Alors vous leur avez retiré leur sécurité pour qu’ils ne soient pas censés se défendre ? Que voulez-vous de plus maintenant ? » demanda Uhuru.
