Après l’opération de déguerpissement des trottoirs et des terres–pleins centraux, le Préfet du Littoral, Alain Orounla, a décidé de prendre des mesures strictes pour éradiquer la mendicité et la vente à la sauvette qui ont proliféré dans les rues de Cotonou.
Selon le Préfet, il ne s’agit en aucun cas de persécuter les personnes qui se livrent à ces activités, mais plutôt de lutter contre la pauvreté et de préserver l’ordre public. En effet, la présence de mendiants et de vendeurs à la sauvette dans les rues de Cotonou ne correspond pas aux standards d’une ville économique en plein essor.
Alain Orounla souligne que ces activités non réglementées mettent à la fois en danger les personnes qui les pratiquent et les usagers de l’espace public. Pour lui, la sauvette constituent « une mise en danger de ces personnes elles-mêmes et la mise en danger des usagers ». De plus, elles peuvent potentiellement dissimuler des actes criminels et favoriser la propagation du terrorisme. C’est pourquoi il est impératif pour une nation respectueuse de ses citoyens de mettre fin à ces pratiques. « C’est aussi une activité qui masque le terrorisme, qui masque la criminalité. Les risques sont énormes et une nation qui se respecte ne peut s’accommoder de cela », a-t-il expliqué.
Pour ce qui relève des mendiants, ils seront conduits vers des centres de rétention où ils bénéficieront d’une prise en charge adaptée. Il est essentiel d’offrir aux personnes vulnérables une assistance sociale adéquate afin de les aider à sortir de la précarité et à reconstruire leur vie.
